lundi 31 août 2009

sauce tomates maison

La sauce tomate que je cuisine à la maison est des plus simples à réaliser.


J'ai beaucoup de tomates cerises, je les ajoute cela donne encore plus de goût, je trouve.



Après avoir nettoyé vos tomates, enlever les tâches et couper les en morceaux, mettez les dans une casserole (ici un faitout assez conséquent) avec très peu d'eau au fond, juste pour ne pas que ça attache et mettez à chauffer.


Quand les tomates sont bien cuites, n'hésitez pas à bien mélanger pour vérifier, puis, passez le mixeur dedans.


Vous obtenez une sauce onctueuse, épaisse. Évidemment, il va rester quelques petites peaux ainsi que les pépins, mais ça passe bien avec les enfants.


Il ne vous reste plus qu'à remplir les bocaux (lavés, caoutchoucs stérilisés, ...)


Je rajoute dans chaque bocal, du thym et des feuilles de sauge pour l'assaisonnement. Ensuite, je mets les pots à stériliser à 90°C pendant 20 minutes. Je laisse les bocaux dans le stérilisateur jusqu'au lendemain.

Et voilà le résultat. Cette sauce peut-être utilisée aussi pour les pizzas.

mercredi 19 août 2009

Que devient le jardin ?


Le mois d'août est un mois très chargé ! Il faut suivre les légumes, arroser le tunnel (nous avons installé un arrosage goutte à goutte sur un tonneau qui récupère l'eau de pluie, ce qui nous facilite une partie du travail ), continuer à semer et à replanter en espérant une bonne pluie bienfaitrice et bien sur récolter et transformer ...

Les tomates donnent bien cette année. Nous avons traité à temps à la bouillie bordelaise et pour l'instant elle ne souffrent pas du mildiou.

Poivrons verts, toujours aussi productifs, idéals pour les salades d'été et les ratatouilles, ils poussent bien dans le tunnel.

Le maïs a pris de l'ampleur et commence à s'étirer en hauteur. Les futurs épis sont entrain de se former.

Un p'tit tour aux betteraves, pour me rendre compte qu'il y en a des magnifiques. La récolte promet d'être bonne !

Les géraniums semés maison. Ils ont fait du volume, un peu tardivement mais maintenant, ils sont aussi beau que ceux du commerce. J'ai trouvé, en supermarché, un engrais biologique quand j'y pense, je leur en donne de temps en temps.

Le compost s'est bien décomposé ! Bertrand en a mis entre les rangées de céleris pour leur donner un "coup de fouet", car ces légumes ont besoin de beaucoup de matières organiques. C'est la période où, les boules vont commencer à bien se former.

rangées de céleris

Voici un des lapins des enfants, les cages ont été fabriquées par Bertrand. Cages de luxe, qui permettent de les déplacer dans l'herbe. Du coup, nous n'avons pas besoin de sortir la tondeuse ... Il y a juste quelques crottes qui se promènent par ci, par là ! Fumure naturelle !

La cage en entier ; il y a un coin pour que les lapins soient au sec. Ils boivent beaucoup d'eau et les enfants remplissent chaque jour, avec la chaleur, l'abreuvoir (la bouteille sur le grillage). Nous améliorons leur quotidien, avec des fanes de carottes (attention pas pour les femelles qui allaitent, cela coupe la lactation), des épluchures de pommes de terre, très très peu de pain dur (problème de digestion), des feuilles de betterave rouge, céleris et choux ...
Sur la cage est posée, une petite partie de la récolte de pommes de terre. Cette année, nous avons eu de magnifiques tubercules. Très peu de doryphores, vu que nous les avons plantées assez tard. Ils sont allés s'occuper des plants chez les voisins !

Une partie des pommes de terre que nous avons mises à sécher avant de les descendre à la cave, une fois triées. Nous avons de la chance de posséder une bonne cave avec un sol en terre battue, un peu humide où nous pouvons les conserver avec les céleris et les betteraves.

mardi 18 août 2009

Ratatouille en bocaux

Une des principales activités de l'été est de transformer ce qui vient du jardin. Les bocaux sont une des manières de conserver pour l'hiver, les précieux légumes que nous avons cultivés.
Haricots verts, mirabelles, cerises, sauce tomate, ratatouille, ... sont ainsi pasteurisés et constituent un apport bien agréable.
Dans la grosse marmite, prêts à être stérilisés. Il faut veiller à ce que l'eau recouvre bien les bocaux.
Mon super entonnoir que j'utilise aussi pour les confitures. Il est pratique pour remplir les bocaux sans en mettre à côté !
Les rondelles de caoutchouc seront mises dans l'eau bouillante pour les stériliser elles aussi, avant de les poser sur les bocaux.
Ratatouille toute fraîche composée de légumes du jardin : courgettes, tomates, poivrons verts, aubergines, carottes (en fins morceaux), et bien sur thym et sauge. Je les mélange dans une grande bassine avant de les mettre en pots.
La marmite peut contenir 6 bocaux à la fois. Cette fois, j'ai rempli des 1,5 litre.
Les bocaux seront mis à stériliser pendant 20 bonnes minutes à 80°C. Puis j'éteins le gaz et les laissent dans le stérilisateur jusqu'au lendemain, refroidir tranquillement.

Au cours de l'année, cette ratatouille sera consommée avec du riz, des pâtes, une omelette, en tarte ... Repas déjà prêt, pratique !

Vinaigre de mûres sauvages


Voici une réalisation simple à faire et qui a un coût très faible. Lors d'une balade en forêt, nous avons toujours avec nous une gamelle à lait qui nous permet de ramasser les petits fruits que nous offre la nature. En ce moment, c'est la pleine saison des mûres et il ne faut pas hésiter à les cueillir. J'en fait de la confiture ... un délice ! Nous en mettons aussi au congélateur, quelques pots pour les futures compotes.


J'utilise du vinaigre de vin rouge pour réaliser cette préparation. Les fruits sont mis à macérer pendant 2 semaines dans un bocal en verre. Il faut compter 300 grammes environ pour 1 litre de vinaigre. De temps en temps, il faut mélanger la préparation. Quand le temps est venu, filtrer le tout et mettre en bouteilles. Les mûres vont au compost ...

Ce vinaigre est délicieux avec une bonne salade verte ... Je le conserve à l'abri de la lumière avec les confitures.

Du côté des canards...

Et voici les canards, qui viennent, il y a quelques jours, d'emménager dans le poulailler.
Quand nous les avons cherchés, ils tenaient dans notre main... Petit caneton, fragile, d'un beau jaune d'or... Les chouchous des enfants !
Les voici, quelques semaines plus tard, ils ont déjà bien grossi. Ils ne se quittent pas et restent serrés les uns contre les autres. Nous les avons installés dans une remise bien au chaud.

Ce sont de bons chasseurs de mouches. Nous leur donnons des pâtés de pain, avec de la verdure mixée (ortie, persil...) Ils dévorent et boivent beaucoup. Je leur coupe des courgettes très finement.
Les voici, enfin installés dans le poulailler, ils ont encore grandi et des plumes commencent à se former. Nous avons attendu qu'ils aient une bonne taille avant de les mélanger avec les poules. Car celles-ci auraient pu être très dures. Ce sont des intrus et elles n'aiment pas la nouveauté !

Chacun reste dans son coin, on ne se mélange pas ! On se tolère ! Les canards doivent se battre pour accéder à leur nourriture. Les poules ont l'air aussi d'aimer les pâtés que nous leur préparons. Du coup, les canards goutent au blé !J'aime beaucoup les canards, ce sont des animaux très doux. J'avoue que ce sont eux que je préfère !
Ils ne sont pas bruyants. Plus tard, leur plumage va devenir tout blanc avec un peu de noir par ci, par là et des "barbillons" rouges.

La famille s'agrandit ...

Le poulailler terminé, nous avons pu accueillir nos amis gallinacés. En tout 13 poules et 1 coq se partagent l'espace avec 6 canards.
Le poulailler est réalisé en bois, des dosses de bois récupérées à la scierie du coin. Coût dérisoire !
Ainsi que de vieilles portes ... Les poules pondront sur ces planches étagères, récupérées, elles aussi. Un peu de paille sur le sol et sur les pondoirs, afin que cela reste toujours propre. Surtout là, où les poules pondent, et de plus avec les canards et leurs fientes liquides, il faut pailler !
On a récupéré une vieille fenêtre, ainsi il y a de la lumière naturelle. Les perchoirs pour les poules sont réalisés avec des perches en sapin. Au fond à droite, nous avons installé une trappe qui permet aux volailles de sortir dans la deuxième partie du pré. Ainsi nous pouvons faire une rotation et permettre à l'herbe de repousser et de réensemencer si c'est nécessaire.
Trois races de poules cohabitent en bon terme. Il y a des cous-nus brunes claires(plus pour la chair), des Sussex (bonnes pondeuses) et des noires appelées Rhode Island, bonnes pondeuses également.
J'ai hâte qu'elles pondent et attends de voir leurs crêtes rougir et se développer. C'est le signe que la poule pondra bientôt. Elles sont heureuses d'évoluer dans l'herbe et ont vite retrouvé leur instinct (gratter, manger l'herbe, chasser les insectes ....). Nous les avons acheté dans un élevage de la région. Dans ce genre d'établissement, elles n'ont pas la chance de gratter et de se mettre au soleil !
J'imagine qu'elles doivent se croire au Paradis !
Nous les nourrissons avec du blé bio mais aussi des restes de nourriture. Dans le jardin, nous débordons sous les courgettes, elles en font leur ordinaire. Il faut veiller à ce qu'elles aient suffisamment d'eau tout au long de la journée, avec ces grosses chaleurs.
L'hiver, nous leur faisons souvent du blé germé. Je me dis que si cela est bon pour nous, pourquoi pas pour les poules ?

samedi 8 août 2009

Re-vacances 2009





Juste quelques photos supplémentaires de cet endroit magnifique ...

la vue du chalet


la ferme des propriétaires avec l'écurie derrière
magnifique tilleuil, la floraison était passée... j'imagine quand il est en fleurs ; les milliers d'abeilles, les senteurs ... que du bonheur !

mercredi 5 août 2009

huile de millepertuis

Voici une préparation facile à réaliser et très utile pour soigner certains petits bobos du quotidien. L'huile de millepertuis, nous l'utilisons surtout pour parer les brûlures, coups de soleil et calmer la douleur consécutive. L'on peut aussi s'en servir en massage en cas de douleurs dorsales, lumbago, sciatique et rhumatisme. Je ne l'ai pas encore utilisée dans ces derniers cas.
Il faut cueillir les fleurs par temps ensoleillé après 10 heures le matin. En remplir un flacon , sans tasser et couvrir avec de l'huile d'olive vierge (il est indiqué de l'huile de lin pour les brûlures mais je n'en ai pas et ça marche aussi avec l'olive). Placer le flacon, bien fermé au soleil ou dans un endroit chaud, près d'un poêle par exemple, pendant quelques semaines. Après un certain temps, l'huile acquiert une couleur rouge. Filtrer sur une étoffe et presser. Conserver dans une fiole en verre teinté sombre.



Voici l'huile au bout de quelques jours, elle a déjà commencé à se colorer. Dans quelques semaines, elle aura pris une belle teinte rosé, orange.
Pour être sur de ne pas se tromper de plantes, quand vous frottez la fleur sur vos doigts, une sève rouge apparaît. On peut vite s'en rendre compte quand on cueille ces belles fleurs jaunes d'or.
Le millepertuis pousse en bordure des clôtures, des chemins et au bord des bois, sur les collines et les prairies de juillet à fin septembre. Il n'est donc pas trop tard pour ramasser les fleurs de cette plante si bénéfique.

Il y a quelques semaines, je me suis brûlée avec un plat à tarte. Après avoir refroidi dans l'eau, j'ai appliqué une pommade acheté en pharmacie qui était à ma disposition. La douleur ne disparaissait pas et la brûlure était assez importante. Puis, j'ai pensé à l'huile de millepertuis et aussitôt j'en ai appliqué à l'aide d'une gaze. Peu après, je n'ai plus ressenti aucune douleur et en trois jours la brûlure était cicatrisée !