mardi 7 avril 2015

S'ils revenaient un jour de Monique Hecker

Voici un article que j'ai lu dernièrement dans le Républicain Lorrain, journal local et que j'aimerai partager avec vous. Il me semble important, et correspond bien à l'esprit de ce blog.

Je me souviens toujours de ce que me disait mon père :                                                                                   "Avant d'acheter quelque chose, demande-toi, si c'est vraiment nécessaire et si tu en as vraiment besoin ?"  
A l'époque, quand j'étais ado, cela m'énervait vraiment, je le trouvais même un peu radin sur les bords ! Mais aujourd'hui, que de sagesse ! 
Merci papa de m'avoir transmis ton bon sens, cela me permets aujourd'hui d'être économe, responsable et fière de mon héritage.

N'hésitez pas à le diffuser sur vos blogs et connaissance !

D'habitude, j'évite de faire mes courses le samedi. Trop de monde. Mais hier, je n'ai pas eu le choix. Me voici donc, avec mon chariot, comme étourdie par la densité de la foule. C'est alors qu'une idée me traverse l'esprit : comment réagiraient mes grands-mères et même mon père, s'ils revenaient un jour et atterrissaient de plain-pied dans ce temple de la consommation ordinaire ? Il y a cinquante ans et plus qu'ils ont quitté ce monde. A Pont-à-Mousson, Eugénie traversait la ville le samedi pour se rendre au marché. Elle y achetait du beurre, du fromage, un peu de viande et parfois, en hiver, un petit kilo d'oranges. Pas de quoi mettre des roulettes à son cabas. Elle allait de temps à autre à l'épicerie avec un litre vide, que l'épicière remplissait de vin en puisant directement au tonneau. S'y ajoutaient, selon les besoins, un paquet de café, de sucre ou de farine et, si nous étions là, une bouteille de limonade.
Berthe vivait avec nous. Elle répondait chaque vendredi à l'appel de la camionnette du poissonnier. Le choix n'était pas grand : harengs, merlans, colin en tranches... Pour le reste, nous allions au jour le jour chez le boulanger, le boucher ou l'épicier. L'été, le jardin et le verger offraient fruits et légumes en abondance. L'hiver, il y avait la viande de cochon et de la volaille, les conserves maison et les produits capables de passer la saison à la cave.
Je les imagine aujourd'hui débarquant dans cet immense magasin, à la fois abasourdis et curieux devant ces familles au complet, se servant librement dans les rayons et entassant dans leur chariot, sans toujours réfléchir, la lessive au milieu de la viande et des légumes. Que de sujets d'étonnements ! Ici, un gamin hurle et trépigne parmi les jouets que son père s'obstine à lui refuser. "Mais pourquoi diable l'ont-ils amené là ?" Un petit bonhomme d'à peine 4 ans se balade, apparemment seul, entre yaourts et crèmes glacées. Au micro, on signale qu'un autre enfant, en anorak rouge, a été perdu par ses parents. "Mais pourquoi emmènent-ils donc les gosses dans les magasins ?"
Le contenu des rayons ne manquerait pas non plus de les suffoquer. " Des tomates, des fraises, du raisin... Tu es sûre qu'on est au mois de mars ?" demanderait mon père. " Et ces fruits là, qu'est ce que cela doit coûter ! " dirait Eugénie. "Des croques-monsieur, des plats tout préparés et même de la compote en petits pots, mais il y a rien de plus facile à faire soi-même ", ajouterait Berthe.
Il faut certes vivre avec son temps. Mais s'ils revenaient pour de bon, je suis sûre que leurs chariots seraient moins chargés que les nôtres. Il y manquerait tout ce que nous achetons sans être sûrs d'en avoir besoin. Tant de produits qui font défaut à beaucoup d'autres et qui, chez nous, finissent à la poubelle.

lundi 6 avril 2015

Potirons et potimarrons

Prêtes à partir pour le compost, les épluches des derniers potirons et potimarrons.
Les garçons m'ont donné un coup de main pour ce travail, particulièrement le plaisir de couper les gros potirons !


 Les derniers potimarrons et potirons commencent à s'abimer. Ils pourrissent et ne vont plus se conserver bien longtemps. J'ai du en jeter deux cette semaine.

Pour remédier à cela et ne pas gâcher ceux qui restent. La seule solution est de les transformer.
Donc, le travail du jour a été de les nettoyer, peler et les couper en morceaux pour terminer par l'ensachage et direct au congélateur. Les garçons m'ont bien aidé et à trois, on a vite avancé !

Au fur et à mesure, ces prochaines semaines, les repas seront agrémentés de soupes, purées. Je ne vais pas les laisser trainer dans le congélateur car quand arrive les nouveaux légumes et bien, on en a plus envie !



jeudi 2 avril 2015

Nominée aux questions et pourquoi pas au conseil des sages !

Et bien voilà, pour une première c'en est une ! Je viens d'être nominée pour répondre à un questionnaire par Petite sœur que je remercie dont voici un lien vers son blog pour y faire un petit tour : http://peumaismieux.blogspot.fr/

Alors les questions :


  1. Es-tu une personne créative ? Oh que oui ! Je suis une touche à tout et j'aime apprendre de nouvelles techniques. Ma vie serai très triste si je ne pouvais plus créer !
  2. Tricot ou crochet ?  Définitivement crochet ! J'ai bien essayé le tricot mais je me sens gaudiche avec ces grandes aiguilles entre les bras. Et puis, le crochet c'est tout petit on peut l'emmener partout, ça un côté assez pratique !
  3. As-tu déjà réalisé un de tes rêves ?   Des rêves j'en ai beaucoup ! Un de mes plus beau rêve était d'avoir un mari gentil, présent et avec qui je pourrai partager mes passions. Alors oui, c'est fait. Sinon, j'aimerai beaucoup voyager, visiter le Canada. Vivre de manière autonome sur une plus grande propriété ...
  4. Tu es plutôt cigale ou fourmi ?     Fourmi
  5. Tu achètes aux petits producteurs ou aux grands magasins ? Et bien les deux avec une préférence pour les petits producteurs !
  6. Quelle ta recette préférée à petit prix ? J'aime beaucoup faire des clafoutis, c'est rapide à préparer, peu onéreux et on peut aussi bien le faire avec des légumes que des fruits.  
  7. Fais -tu du bénévolat ? Oui, je suis bénévole dans une association et aussi dans mon église
  8. Parles-tu une langue étrangère ?  Oui, l'anglais et je comprends un peu l'allemand.
  9. Quel est le plus bel endroit prés de chez toi ? Il y a un village que j'aime beaucoup et qui vaut le détour il se nomme Neuwiller les saverne. De magnifiques paysages mêlant des versants avec des vergers et de belles prairies, de la forêt des Vosges du nord et au coeur de cette forêt un petit hameau où je reverrai de pouvoir vivre.
  10. Envers et contre tous, quelle est la décision la plus importante que tu ai prise ?  Je crois en avoir pris plusieurs car je suis très libre. Ma première a été de vouloir arrêter l'école à 16 ans.... Puis de la reprendre un an plus tard ... Bon, faut bien que jeunesse passe comme on dit chez nous !
  11. Comment vois-tu le futur , idéalement ?  Tout un programme que je peaufine au fur et à mesure de mes rêves et du temps qui passe ! Voilà une petite nouvelle :
Aujourd'hui notre monde n'a plus d'hommes ou de femmes politiques mais, des conseils de sages (enfants, adultes et anciens, parité femme et homme) dans chaque ville, villages. Un respect pour les humains, les animaux et la nature pris dans toutes les décisions (c'est le premier acte de notre constitution).
 Fini les frontières et mise en place de projets à grande échelle de développement pour les populations rurales et urbaines qui en ont besoin. Qu'elles deviennent autonomes alimentairement et énergétiquement.  En attendant cette autonomie, on en est plus loin, on partage sans demander de contre-partie. Toutes les dettes ont été effacées.
L'accès aux soins  et la possibilité de se cultiver est généralisé pour toutes les femmes et les enfants partout dans le monde. 
Toute forme d’assujettissement physique est banni ; le tchador est aboli, le foulard accepté pour celles qui le souhaite.
L'argent a été gardé car il est utile et donc pratique pour les transactions (mieux que le troc). Des barèmes de salaires et bénéfices, pour une égalité pour tous les travailleurs, ont été mis en place. Avec obligation d'investir pour les entreprises dans l'art, de faire des dons, d’embaucher des personnes handicapées, de pérenniser l'outil de travail, chaque entreprise, bien sur,  appartient à ses collaborateurs. L'ouvrier, le cadre ou le patron sont sur un pied d'égalité car tous sont importants.
La bourse et toutes ses spéculations sont définitivement arrêtées, vraiment inutiles !
Chacun peut vivre décemment et fièrement de son travail. Le patron n'a plus de stress car il n'a plus à prendre la responsabilité des décisions seul. Les ouvriers travaillent en ayant à cœur de faire le meilleur ouvrage possible.
Le chômage est éradiqué depuis longtemps. Il faut dire que chaque chômeur a l'époque s'est vu proposer un travail d'utilité collectif en fonction de son age et de son savoir faire dans sa commune.
Les entreprises ont joué le jeu, vu la grille des nouveaux salaires... L'argent a été mieux distribué pour tous ! On a fait des réserves de trésoreries pour la transition. Bon, certains ont eu du mal au départ de perdre leurs privilèges. On les a envoyé au vert quelques temps. Si je me souviens bien, ils ont fait des séjours dans certains pays en difficultés, ont du travailler dans des fermes car on manquait de bras à l'époque. 
Toutes les centrales nucléaires ont été arrêtées et l'on a développé très rapidement, les énergies naturelles en fonction du climat et de la géographie des lieux. Chacun a eu à cœur, pendant la transition de ne pas gaspiller l'énergie en étant économe. 
Les soins médicaux sont gratuits. Faut dire qu'on les utilise peu car on est tous en bonne santé !  
Notre nourriture est basée sur notre capacité à produire. On mange en fonction des saisons et de ce que l'on produit localement.
Les maladies liées à la malbouffe, au stress, à la pollution ont disparu. 
Au niveau agricole, il y a eu un sacré changement ! Les anciennes exploitations agricoles ont été remaniées. Elles sont redevenues des fermes dignes de nom. Au départ, avec l'explosion du prix du pétrole, c'était la panique ! Heureusement, on a pu bénéficier de l'aide des chômeurs pour mettre en maraîchage les terrains qui ne pouvaient plus être cultivés car trop grands ! Les terres sont travaillées en permaculture avec l'aide des chevaux. Tous les chevaux dans les fermes équestres avaient été réquisitionnés.  Au départ, les récoltes ont été partagées dans la commune pour que tous aient à manger. Ce n'était pas une période facile que la transition. Nous avions tous peur de perdre notre petit confort !  Mais on en avait tellement marre de l'ancien monde ! ça valait le coup de faire des efforts ! On a replanté des haies, des vergers. Quel travail de titan ! Je me souviens de ce directeur de banque qui vivait dans notre village. Il me disait tous les jours : "que c'est bon d'aller se coucher et de bien dormir d'une fatigue saine !" Son stress disparu, il avait l'impression de servir à quelque chose, d'être utile ! D'ailleurs, il a fallu négocier sec pour qu'il reprenne le chemin de la banque, on avait besoin de ses compétences de gestionnaire.
Aujourd'hui, chacun est amené à donner un peu de son temps, petits et grands. Travailler pour aider dans des projets communs pour le bien être de tous. Un programme est mis en place chaque année en fonction des besoins et voté. C'est important de  prendre soin de son village ou de sa ville et de l'embellir, on s'y sent tellement mieux !
Tout terrain pris à la nature est compensé par un programme de plantation d'arbres. 
Si un parent souhaite arrêter son activité professionnelle pour s'occuper de ses enfants à la maison, il le peut et bénéficie de son ancien revenu.
L'école est une école sans compétition (plus de note) où les enfants peuvent apprendre librement et à leur rythme avec une politique de développement des arts, des sports et des savoirs faire manuels. C'est une école d'entraide avec des classes à plusieurs niveaux où les grands aident les petits. Pas de critère de sélection au faciès mais à l'envie pour l'enseignement. Pas de filière poubelle, tous les métiers sont utiles. Il n' y a plus d'écoles et d'établissement privés. Le savoir est accessible pour tous à ceux et celles qui le souhaitent et qui arrivent à suivre et bien sur gratuitement.
Plus d'études parce qu'il faut faire des études. Tous les métiers sont valorisés et dans une société, on a besoin de tous. Note de l'auteur :"Je trouve que dans le temps, on jugeait  trop sur les diplômes et non pas sur le potentiel de la personne!."
Les enfants visitent régulièrement les maisons de retraite pour donner du baume au cœur à nos anciens et apprennent à les respecter. Il y a d'ailleurs une aide pour les familles qui le souhaitent, pour garder ses anciens à la maison et permet de  vivre ensemble décemment. 
Nous vivons tous au rythme du soleil (plus d'heure d'hiver et d'été)et des saisons.
Chaque grande ville développe sa propre autonomie en nourriture et en énergie, met en place des jardins pour tous.

 Les armées sont dissoutes et un service civil pratique et actif est mis en place,  pour les jeunes dans différents domaines et pays, afin de découvrir d'autres façons de vivre et techniques. Mesure idéale qui a permis d'éradiquer le racisme et le chômage de la jeunesse. Les premiers à en bénéficier ont été tous les jeunes extrémistes qui ont pu mettre à bien des programmes d'entraide (creusement de puits, soins aux familles, mise en place d'écoles, de jardins, ...) 
Certaines catégories d'usines et les fabricants d'armes et autres jolis joujoux de guerre ont été ré-orientées afin d'utiliser leur savoir faire pour développer des outils utiles à tous. 
La paix règne dans le monde et les guerres de religions oubliées depuis longtemps. Chacun est libre de pratiquer sa religion comme il l'entend et dans le respect des autres.  Il a fallu mettre en place des programmes d'échanges entre pays, communautés.
Il n'y a plus besoin de prison vu qu'il n'y a plus de criminalité.




Et voilà, je pourrai continuer, encore et encore, développer si vous le voulez... 
Qu'en pensez-vous ?