dimanche 29 septembre 2013

Soupe de courgettes stérilisées


 J'avais beaucoup de courgettes au jardin. Pas possible de faire de la ratatouille avec, puisque les tomates, chez nous sont finies. Eh oui ! Le froid est passé par là, avec une jolie baisse de température de plusieurs degrés. Les plants de tomates étant malades, je les ai enlevés.

6 pots d'un litre prêts à être stérilisés

Sacré volume de soupe !

Stérilisation terminée

N'aimant pas le goût des courgettes congelées, j'ai décidé de les transformer en soupe.
Avec les avoir coupées en petits morceaux, j'ai rajouté des pommes de terre, les dernières tomates,  du persil, sel poivre. J"ai d'abord fait revenir deux oignons dans de l'huile de tournesol puis rajouté les autres légumes ainsi que l'eau. Le tout est mis à cuire, mixé et mis en bocaux nettoyés.

Le milieu de la courgette (graines) est donnée aux poules qui s'en régalent.

Stérilisation : 45 minutes à 100°C laissez refroidir complètement.
Me voici donc avec 6 litres de soupe d'avance plus ce que j'ai gardé pour consommer le soir même.


samedi 28 septembre 2013

Conservation du persil

Nous avons de belles pousses de persil au jardin.
Cet année, je ne le fais pas sécher, car la saison ne s'y prête pas assez à mon goût. Donc se sera au congélateur.

Tout frais sorti du jardin !

Après avoir été lavé, mixé finement dans mon super petit mixeur, je le conditionne dans des bacs à glaçons ou bien dans des petits pots en verre. Pour les glaçons, ils seront ensuite ensachés.
Cette dernière méthode est bien pratique, on a juste la bonne mesure pour un plat (roti, moules à la marinière, soupes, ....).
prêts à être démoulés !
Il n'y a plus qu'à se servir !


Cela plait beaucoup à mes grands enfants qui en récupèrent lors de leurs visites dominicales.

jeudi 26 septembre 2013

fraises d'automne

Et oui, même en automne l'on peut récolter des fraises !

J'aime tellement les fraises que celles du printemps ne me suffisent plus. Pour cela, avec Bertrand nous avons planté des fraisiers dits "remontants" qui donnent du printemps à l'automne. Cela permet de varier les desserts et l'on a toujours un bel effet de surprise quand des visiteurs goutent nos fraises ! Cependant, ils produisent un peu moins que les fraisiers classiques. 


la dernière récolte de fraises !
Les plants sont sur un paillis qui évitent d'avoir à trop désherber. Et surtout, les fraises qui reposent dessus restent propres. Par contre, les limaces peuvent avoir un gîte naturel ! Donc de temps en temps, nous faisons le soir et quand l'air est humide, des virées anti-limaces.

Surtout, cette année, nous avons perdu beaucoup de semis et de plants. Je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais au printemps, nous étions envahis de limaces. Pourtant l'hiver a été assez froid  et long ?
Le soleil et la chaleur revenus, elles se sont calmées, un peu.
J'avais l'impression que nous n'en viendrions jamais à bout !

plants de fraisiers sur paille

mardi 24 septembre 2013

les mennonites

Voici un passage d'un livre que je viens de terminer qui m'a beaucoup plu.
Dans ma recherche sur les communautés amish, je m’intéresse aussi aux mennonites.
Ce roman historique s'intitule "Étrangers et voyageurs (1845-1875)" d’Élisabeth Jaeger Wolff.

photo prise sur le blog suivant :
http://percheron-international.blogspot.fr/2012/07/horse-progress-days-dans-le-michigan.html

"Les mennonites étaient souvent les premiers à innover en matière d'exploitation agricole. Les étables à porcs et à moutons étaient bien aérées et dotées de réservoirs à purin. Une pompe en bois permettait ensuite l'utilisation du précieux fumier naturel comme engrais. L'usage des brosses et étrilles, la nourriture variée disposée dans les râteliers, les soins par les plantes, garantissaient un cheptel d'excellente qualité. Les troupeaux étaient engraissés avec les résidus de pommes de terre distillés. Le bétail était vendu sur pied ; la viande traitée sur place était séchée, salée ou fumée. Des installations et des équipements de premier ordre permettaient la fabrication de charcuterie et la transformation de graisse animale en saindoux. Barattes, balances et pots à beurre, barils, tonnelets et passoires en argile ou en grès permettaient de traiter et d'obtenir des produits laitiers de qualité. La communauté disposait également de ruches qui fournissaient miel et cire en quantité. Pour les labours, le cheval était préféré au bœuf sur les grandes surfaces. Un système ingénieux de canaux  et d'écluses associé au curetage régulier des fossés permettaient une irrigation maximale des cultures. Du plâtre fabriqué à partir d'un mélange de gypse et de sulfate hydraté de calcium naturel enrichissait les sols. Ces engrais naturels additionnés au pacage de centaines de moutons contribuaient à un rendement élevé. Les champs étaient bornés, des haies et des clôtures érigées autour des parcelles et des potagers. Outre les oignons et les carottes on y trouvait des légumineuses ainsi que des plantes sarclées : lentilles, pois, vesces, pommes de terre et betteraves. Le choix des cultures pratiquées relevait à la fois de l'expérience et de l'innovation : ainsi le seigle et le froment supportaient bien les aléas climatiques et se contentaient de sols pauvres. Le trèfle permettait deux récoltes par an et l'épeautre semé à l'automne succédait à la récolte des navets qui valorisaient les chaumes. De nouvelles surfaces étaient régulièrement défrichées pour en faire des terres arables et des prairies. Les vergers regorgeaient de cerisiers, poiriers, pruniers, pommiers et noyers régulièrement taillés qui fournissaient la communauté en bières et eaux de vie, cidre, vin, vinaigre, huiles diverses et bien sur fruits séchées. Dans chaque foyer se trouvaient des rouets à filer et des cardeurs de laine ainsi que des métiers à tisser pour traiter les matières premières comme le chanvre, le lin et la laine.
Ce qui était produit et non consommé par les fermes était distribué sur les marchés et certaines récoltes vendues sur pied au moment des moissons. Tout était pensé, réfléchi et aménagé pour une rentabilité maximale. "

Pas mal hein ! Quand pensez-vous ? 

Feuilles de livèche séchée

J'avais récolté des feuilles de livèche à la fin du printemps, mises à sécher, il est grand temps de s'en occuper.

plant de livèche - image prise sur Wikipédia

Elles seront broyées avec mon petit mixeur, très efficace.


Puis je les utiliserai, pour mettre dans la soupe, plats cuisinés. Cela ressemble à du "maggi" liquide. Il faut en mettre très peu, c'est très aromatique.
C'est un plan à avoir dans son jardin.

lundi 23 septembre 2013

faire ses graînes de tomates et poireaux

Il est une activité que j'aime beaucoup, c'est celle de récupérer les semences pour les prochaines récoltes.
Dans une approche d'autonomie, il est important de pouvoir produire ses graines ou tout au moins une partie.

Nous privilégions donc les anciennes variétés de légumes, si possible adaptés à notre climat. Au fur et à mesure des récoltes, nous essayons d'adapter les plants qui vont le mieux avec notre terre et notre climat.

Évidement, nous fuyons tout ce qui est plant et semence hybride ou amélioré ! 

fleurs de poireaux
 Nous laissons 2 ou 3 beaux poireaux monter en graines, chaque année. A la fin de l'été, on coupe les têtes et récupère les graines qui sont installés dans les petites capsules.Bien laisser sécher.

futures semences de céléris-rave
 Même opération pour le céleri-rave, les semences sont plus faciles à récolter et tombent toutes seules.

graines de tomates sur papier essuie-tout
 Pour les tomates, je sélectionne les plus jolies, retire les graines de la pulpe et les pose sur du papier essuie-tout. Je mets tout cela à sécher tranquillement. En janvier, il ne me restera plus qu'à les poser sur du terreau et laisser faire la nature.

graines de tomates séchées prêtes pour passer l'hiver
Toujours bien veiller à ce que les graines soient bien sèches et conservées à l'abri de l'humidité.
En ce moment, je récupère aussi les graines de persil, les fleurs.

mercredi 18 septembre 2013

Généreuses récoltes

Nous sommes toujours heureux quand l'on nous propose des fruits et légumes à récolter.
Cette année, quelle générosité !
poires pour schnaps, confitures et bocaux

une partie des mirabelles : schnaps, confiture, bocaux et tartes

Des voisins, amis, parents de connaissance, clients, bref, il suffit de demander gentiment.
Nous allons ramasser en famille avec les enfants. C'est l'occasion d'une sortie !
Évidement, il ne faut pas attendre que l'on vous cueille les fruits. Il faut mettre la main à la pâte et se baisser pour les ramasser.
J'entends souvent les gens dire : "c'est du travail !" ou bien "ça vaut pas la peine de jardiner,  au supermarché, c'est moins cher !"
Quand même, quelle drôle de génération ! On vous offre des fruits, des légumes, il n'y a plus qu'à les ramasser et c'est encore de trop.
Voilà , je dis tout simplement  Merci !



mardi 17 septembre 2013

Sauce tomate maison

Toujours dans notre esprit de prévoyance, nous continuons notre travail de conservation des légumes. Le peu que j'écoute la radio ou les nouvelles lues sur internet, me poussent à continuer ainsi ! L'on parle de crise économique, de pauvreté accrue, de hausses des prix des matières premières, de pollution, bref, rien de réjouissant pour notre futur !

Les tomates ont mûri très tardivement et nous n'avons pas eu la récolte escomptée. Mais je suis quand même contente d'avoir pu faire de la sauce tomates. Car, ces dernières années, ce n'était pas systématique avec les différentes météos que nous avons eu.

Tous les ingrédients pour notre sauce tomates.
 Je prépare une sauce tomate (assez liquide) que j'utilise pour le riz ou les pâtes ou même en soupe. Les ingrédients : tomates, carottes céléris, poivrons, persil, ail et huile d'olives.

les tomates cuites passées à la moulinette
 Une fois cuite les tomates sont passées pour enlever peaux et pépins. Cette moulinette est vraiment pratique pour cette opération.

la sauce tomate prête à être conditionnée
 Quand le jus des tomates est prêt. Je fais revenir dans ma bassine : l'ail, les carottes et le poivron (coupés très finement) ainsi que le persil et le céleri. Puis je rajoute, le jus de tomates et laisse cuire la préparation, une bonne vingtaine de minutes.
Le tout est mis dans des bocaux, stérilisés 20 minutes à 90°C. Laissez refroidir dans le stérilisateur.

Travail terminé,on laisse les bocaux sécher avant des les descendre à la cave.

lundi 16 septembre 2013

ratatouille maison

Dans la suite logique des préparations de légumes, la ratatouille fait partie des recettes que nous affectionnons pour l'hiver. Je l'accompagne avec du riz ou des pâtes. Cela met un peu de soleil en hiver !
préparation des tomates et de l'ail

 Vous trouverez de nombreuses recettes de ratatouille sur internet. Les sites de cuisine ne manquent pas !
Je coupe les courgettes en petits morceaux et cuis les légumes (ail, tomates, courgettes, poivrons, aubergines) ensemble, dans de l'huile d'olives.
Je garde les légumes juste cuits, car ils seront encore stérilisés par la suite.
Thym, origan, romarin sont rajoutés dans la préparation mais avec parcimonie. Car ils peuvent prendre trop de gout avec le temps. Je ne sale pas.
Stérilisation : 30 minutes à 90°C
Mettre les légumes encore chauds dans des bocaux bien propres. Faire attention à ne pas laisser de jus sur le caoutchouc (le joint) et remplir le stérilisateur avec de l'eau chaude.
Après la stérilisation, laissez refroidir et sortir le lendemain.

casseroles de ratatouille et confiture de mûres


 Six bocaux supplémentaires, six repas prêts pour les saisons à venir, c'est du travail de fourmi...

lundi 9 septembre 2013

Cueillettes, récoltes et transformation

Bienvenue à septembre et son temps de récolte !
En ce moment, nous ne chômons pas ! Au jardin, dans le verger, nous attendent fruits et légumes prêts à être récoltés et transformés.


Aujourd'hui, rangement des dernières confitures faites (quetsches-mûres) avec les fruits récoltés samedi. J'ai aussi fait deux tartes aux quetsches et il m'en reste encore un peu. Une partie de la récolte est allée dans le fut pour le schnaps.

Bertrand a aussi cueilli des mûres en forêt, trois gamelles à lait. Une partie est mise à fermenter dans du vin, pour obtenir du vinaigre de mûres, une autre, transformée en confiture avec les quetsches et le reste, par manque de temps, je l'ai congelé dans des petits contenants pour les cuisiner plus tard.


C'est aussi le temps des haricots verts qui seront mis en bocaux et stérilisés. Il m'en reste encore de l'année dernière. Cette année n'a pas été terrible pour la récolte. Avec ceux de l'année dernière je devrais quand même en avoir assez pour tout l'hiver et le printemps prochain.



Mais en attendant, il faut les nettoyer, les écosser !

Quand aux tomates, elles patienteront encore un peu, les haricots verts sont prioritaires ! Elles seront cuisinés en sauce et mises en bocaux. Peut-être demain !

Tomates noires de crimée, chair rouge foncée, peu de pépins, assez juteuse, la peau s'enlève facilement.

dimanche 1 septembre 2013

Confiture mûres et sureau

C'est la saison du sureau et des mûres (entre autres fruits). Voici une manne qui ne vous coutera qu'un peu de courage pour aller les récolter en foret ou dans la campagne. Confiture idéale par temps de crise financière !

photo de mûres sans épine du jardin

Confiture de baies sauvages qui vous fera prendre un bon bol d'air !

Attention de ne pas vous tromper de sureau. J'en ai plusieurs dans mon jardin ce qui est bien pratique pour les récoltes. Tout d'abord, il faut prendre celui qui pousse de façon sauvage, arbre ou arbuste qui peut aller jusqu'à 10 mètres de haut, les fruits sont tournés vers le sol. A contrario du sureau yèble dont les fruits sont tournés vers le ciel , il pousse en groupe très serré et le fruit est toxique.

 Quand aux mures, nous avons de bonnes places dans différents secteurs où elles sont très prolifiques. Nous revenons à chaque fois, enchanté de notre balade, les doigts un peu noircis, les bras quelque peu égratignés ... mais que du plaisir ! Pour ramasser les fruits, nous utilisons des anciens pots à lait, bien pratiques, ils peuvent être accrochés à la ceinture et laissent les mains libres ,(à chiner, sur les vide-greniers).

baies de sureau noir (sambucus nigra)
Quand on rentre, on prépare une bonne tarte aux mûres, pour les enfants, ça les motive !

baies de sureau et mûres prêts pour la cuisson

Les fruits égrainés et lavés sont mis dans la bassine à confiture avec le même poids de sucre. Quand le sucre est bien mélangé aux fruits cuits, l'on peut mixer la préparation. Il faut en général une bonne 30 de minutes de cuisson  à feu doux, vérifiez que la confiture se fige (sur une assiette froide). Mettre en pots (bien nettoyés).